Argentine - le centre

SAN CARLOS DE BARILOCHE – 3 JOURS

San Carlos de Bariloche est une ville de la province de Río Negro, à 1 650 km au sud-ouest de Buenos Aires au pied des Andes. Sa population s'élevait à 108 205 habitants d’après le dernier recensement.

Par les Argentins, la région de Bariloche est surnommée la « Suisse Argentine », est réputée pour ses paysages de lacs et montagnes, ses fabriques de chocolat, son centre de ski.



Après avoir passé du bon temps au Chili, nous avons fait 8h d’autobus afin de revenir en argentine pour passer Noël à San Carlos de Bariloche. Nous aurions aimé séjourner dans un hostel où il y aurait eu des voyageurs avec qui célébrer dans une ambiance festive. Ben non… Nous étions seuls à l’hostel, tout le monde était en famille et la ville était déserte. Nous avons passé Noël seuls… comme des chiens.

Cependant, c’était quand même le jour de Noël et pour l’occasion, nous sommes allés boire une bonne bière froide dans un beau parc de la ville. Le thermomètre affichait 38°C, il faisait très chaud pour notre journée de Noël. Il y a un chien errant qui nous a accompagnés, il nous suivait partout et se couchait auprès de nous. Belle compagnie, nous nous sentions en famille... Sérieusement à ce moment précis, notre famille et nos ami(e)s nous manquaient énormément.

Le soir, nous nous sommes faits un bon souper accompagné de quelques bouteilles de vin et de bières. Nous voulions sortir prendre un verre pour voir un peu l’atmosphère des bars latinos, mais avant 4h du matin les bars et les discothèques sont pratiquement fermés. Les latinos sortent prendre l’apéro vers 2h du matin et ensuite ils se dirigent vers les discothèques où ils fêtent jusqu’à 8h du matin. Nous avons essayé de patienter jusqu’à 4h du matin pour sortir, mais à cette heure, nous étions très fatigués après avoir consommé un peu d’alcool seuls.

! FELIZ NAVIDAD !

Nous aurions aimé faire quelques randonnées, mais un peu plus tôt, un volcan au Chili est entré en éruption et tous les sentiers de Bariloche étaient recouverts de cendre. Cependant, nous sommes allés visiter la ville, qui est très jolie. Lors de nos marches dans les belles rues de la ville, nous avons recroisé notre compagnon (le chien errant), il se portait bien.





SAN JUAN – 1 JOUR

Pour le temps des Fêtes, tous les autobus étaient complets, nous avons eu de la difficulté à se trouver des billets. Après avoir fait 20 heures d’autobus, de San Carlos de Bariloche à Mandoza, nous avons pris un autre autobus de 3 heures pour se rendre à San Juan.

 
La route de San Carlos de Bariloche à San Juan était magnifique, les décors étaient très jolis.




San Juan est la capitale de la province de San Juan. Elle est située dans la vallée de Tulum, à plus de mille kilomètres à l'ouest de la capitale du pays, Buenos Aires. C’est une ville peu intéressante, nous y avons fait un petit tour, mais avec une chaleur de 40°C en plus de l’humidité, c’était beaucoup trop chaud pour marcher dehors. Nous sommes arrêtés dans cette ville uniquement car nous avions réussi à avoir un billet d’autobus, le lendemain matin, pour aller à Villa San Agustín, à Valle Fertil.


VILLA SAN AGUSTIN, À VALLE FERTIL – 2 JOURS

Après avoir fait un autre 3h d’autobus, nous sommes enfin arrivés à Villa San Agustín qui est située à 250 km au nord-ouest de San Juan.



 
Nous voulions s’y rendre pour aller visiter le parc provincial d'Ischigualasto ou Valle de la Luna. Le parc provincial d'Ischigualasto est un site assez étrange et fascinant. Les formations géologiques de ce site ont une ancienneté de 180 à 230 millions d'années. Nous retrouvons dans cette vallée un paysage étrange, minéral, où il est rare de retrouver de la végétation. Les sols ont une gamme de couleurs des plus variées. C’est une vallée aux décors de la lune, Valle de la Luna. Sur un plan scientifique, ce site est célèbre pour les squelettes fossilisés de certains dinosaures trouvés. C'est le seul endroit où nous pouvons voir totalement et de manière parfaitement ces fossiles. C’est un endroit où le climat est très aride.

La seule façon de se rendre dans ce parc, c’est de passer par une agence, ce qui nous déplaît toujours. Le prix de l’excursion était démesuré, en plus que nous étions obligés de la faire en automobile, avec plein de touristes qui se suivraient à la queue leu leu. Nous n’aimions pas ça du tout. Cependant, nous étions rendus dans cette minuscule ville et nous ne pouvions plus en ressortir car le prochain autobus qui quittait cette ville était dans deux jours, à 3h du matin, alors aussi bien aller voir la Valle de la Luna en attendant le prochain autobus.


À Villa San Agustín, tous les commerces, ouvrent de 7h à 12h et de 18h à 22h, le reste de la journée, nous supposons qu’il fait trop chaud pour travailler. C’était épouvantable comment il faisait humide et chaud dans ce coin de pays. Vu les heures d’ouvertures, nous avons dû attendre en soirée avant d’acheter notre excursion. C’est là que la galère commence. Nous nous sommes rendus dans une agence qui était enfin ouverte, mais il n’y avait personne à la réception. Nous avons rapidement quitté les lieux lorsque nous avons entendu le propriétaire de l’agence prendre sa douche à l’arrière, dans sa maison rattachée à son commerce. Son agence était ouverte, mais il était occupé dans ses seules petites heures d’ouvertures.

Nous avons décidé d’acheter l’excursion à l’hostel où nous séjournions, de toute façon après avoir pris certaines informations, c’était le même prix. Le parc se trouve à 80 km de Villa San Agustín et à 15 km du parc se trouve une station d’autobus, à La Torre où il y a des transports plus fréquemment. Nous avons demandé au gars de l’hostel si le chauffeur ne pourrait pas nous y conduire après avoir visité le parc, comme ça nous n’aurions pas besoin de revenir dans cette ville minuscule au milieu de nulle part et d’attendre l’autobus à 3h du matin.

Le lendemain matin nous nous sommes levés très tôt pour partir dans ce parc, nous étions trois à y aller, mais il y a eu un problème, la galère pour aller dans ce parc continue. Le gars de l’hostel nous a dit que notre chauffeur s’est désisté à la dernière minute, mais que notre guide arriverait bientôt, c’était le point positif. Il a appelé un autre chauffeur qui est arrivé avec une minuscule voiture, en piètre état, en disant qu’il avait un problème de gaz, nous n’y comprenions rien, il n’avait pas assez de gaz? Donc, il cherchait une autre voiture, avec du gaz, pour nous y amener. Il y avait une station service à 2 minutes, nous ne comprenions pas vraiment bien le problème du gaz. Nous commencions à être impatients, nous nous sommes réveillés à 6 h pour être prêts afin de partir à l’heure, il était rendu 9h et nous étions loin d’être partis, en plus que notre transport pour se rendre dans le parc, ce n’était pas un petit autobus confortable, digne du prix que nous avions payé et dont tous les autres touristes ont droit, non, nous, nous avions une voiture qui allait tomber en ruine, sans gaz. Au moins notre guide était enfin arrivé.

Le pire dans tout ça, c’est que c’était entendu que le chauffeur venait nous reconduire, après l’excursion, à 15 km du parc à La Torre, pour que nous puissions prendre notre autobus afin de partir de cette ville où il n’y a rien à des kilomètres à la ronde. À l’heure qu’il était rendu, c’était devenu impossible pour nous de ne pas manquer notre autobus.

Comme notre excursion tombait à l’eau, que notre guide venait de repartir très fâché et qu’il n’y avait pas d’autobus dans cette journée pour quitter cette ville, nous avons décidé de faire du pouce afin de se rendre par nos propres moyens à La Torre. De là, il y avait un autobus qui passait à 17h et qui pouvait nous amener à La Rioja. De La Rioja, nous voulions prendre un autobus de nuit afin de se rendre à Salta, qui est notre prochaine destination. Nous nous disions que nous y arriverions, avec de la chance. Les transports s’avèrent très compliqués lorsque nous voulons voir des choses reculées dans le pays (Qu’en fin de compte, nous n’avons même pas vues à cause d’une compagnie de brochet). En plus que tous les autobus sont complets à cause du temps des Fêtes, ça faisait que bien aller.

Nous avons fait du pouce de 9h30 à 13h30, sous un soleil écrasant de 45°C. Le comble de toute cette journée, c’est que nous avons retrouvé le guide de l’excursion, qui venait de partir furieusement car il était venu pour rien, il était sur le bord de la route. Comme nous, il faisait du pouce sur la même route et une voiture l’a embarqué avant nous. Nous étions dans un trou perdu au fin fond du désert, il y a une voiture qui passe aux trente minutes et il a fallu qu’elle embarque le guide et pas nous.

Les rares voitures qui passaient s’arrêtaient fréquemment, mais les gens se rendaient toujours au village d’à côté à une dizaine de kilomètres, ce qui ne nous aidait pas. Nous ne voulions pas prendre le risque de se faire reconduire dans un village où il n’y a encore moins de choses que dans la ville où nous étions. Nous étions en plein désert, il n’y avait aucune chance à prendre.

Un bon samaritain nous a enfin embarqués à 13h30, c’était un policier. Après avoir fait 80 km avec lui, il nous débarqua, en plein désert, où il n’y avait rien à part des cactus à l’horizon. Nous avions 3 km à marcher avant d’arriver à une intersection, de là nous serions sur la route qui nous mènerait à l’autobus, à La Torre.

 


Nous avons marché jusqu’à cette route sous une chaleur de 40°C, avec nos gros sacs à dos, mais nous nous sommes rendus et le premier véhicule qui a passé (et probablement le seul qui aurait passé dans ce désert) nous a embarqués et c’est avec lui que nous avons fait les derniers kilomètres.



Le paysage désertique qui nous entourait était splendide, il nous faisait un peu oublier notre journée rocambolesque qui ne voulait plus finir.



Arrivés à La Torre, c’était difficile de croire qu’un autobus allait passer, il n’y avait qu’une petite cabane au milieu de nulle part, dans un immense désert. Il ne restait plus qu’à attendre, ou plutôt à espérer, que l’autobus de 17h qui nous mènerait à La Rioja passe. Nous espérions prendre un autobus de nuit, de La Rioja, afin de se rendre à Salta dans le but de célébrer le nouvel an entourés de voyageurs au lieu de cactus. Ce fut toute une épreuve pour sortir de ce coin de pays qui est vraiment un trou au milieu du désert.


Ce fut toute qu’une aventure!


LA RIOJA – 1 JOUR

En arrivant à La Rioja, nous voulions prendre un autobus de nuit direction Salta. Malheureusement, comme d’habitude, tous les autobus étaient complets, alors nous avons dû attendre au lendemain soir avant de se diriger vers Salta.

Vu que nous n’étions pas supposés arrêter dans cette ville, nous n’avions pas de carte de la ville, ni d’informations. En moins de quinze minutes, nous quittions le terminus d’autobus avec les informations nécessaires pour se rendre dans le centre de la ville afin d’y trouver une chambre pour la nuit. Il fallait prendre (le bon) autobus de ville qui nous mènerait à l’endroit désiré, même en demandant toutes les informations en espagnol, tout a bien été.

Le lendemain, nous nous sommes baladés dans la ville, nous avons visité les lieux et attendu notre autobus de 21h afin de se rendre à Salta.


SALTA – 1 JOUR

Située dans le nord-ouest argentin, au pied de la Cordillère des Andes, Salta est à une altitude de 1 187 m. Salta est la capitale de la province de Salta. Elle est la plus grande ville de cette région, avec une population d’environ 535 303 habitants, ce qui représente près de la moitié de la population totale de la province.

 
Après 10h d’autobus, nous sommes arrivés à Salta en début de matinée du 31 décembre. Plusieurs hostels étaient fermés pour le temps des Fêtes et vu la date de notre arrivée, nous avons eu peur de ne pas se trouver une chambre.

Finalement, après avoir fait le tour de la ville sous un soleil brûlant, qui se faisait déjà très bien sentir à 7h du matin, nous avons enfin trouvé une chambre. Trempés de sueur, en arrivant à notre chambre, nous nous sommes endormis dans un profond sommeil. Nous avions encore passé une nuit d’horreur dans l’autobus et nous avions grandement besoin de dormir.

Nous nous sommes faits un beau souper et avons fait le party pour souligner le nouvel an.

! FELIZ AÑO NUEVO !
2012

Le prix de notre chambre augmentait démesurément le 1er janvier, alors nous avons décidé de quitter Salta et de se diriger vers les petits villages charmants dans le nord de l’argentine. Ce n’est pas compliqué, l’Argentine est en train de nous plumer. Tout coûte terriblement cher, l’épicerie, les chambre, les excursions, mais ce qui s’avère à être le plus cher, ce sont les transports et nous sommes toujours dans les transports. Ce qui est décevant dans ce pays, c’est qu’il nous est impossible de se louer de motos pour aller explorer les lieux, entourant les villes, par nos propres moyens. C’est frustrant car il y a tellement de belles choses que nous aurions aimé voir, mais nous ne pouvons pas se louer des voitures tous les jours.

1 commentaire:

  1. Bonne année 2012 à vous deux!

    Je vous souhaite beaucoup de plaisir dans votre tour du monde et un beau retour au Canada cet été.

    Vous voyez de beaux paysages, j'espère que vous aimez l'amérique du Sud et que la chaleur n'est pas trop suffocante(au québec on gèle, mais on profite des activités hivernales au maximum).

    À bientôt,

    Jo xxx

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Parole de Chanson - Eddie Vedder

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