BOLIVIE - Tupiza, Sud-Lipez, Salar d’Uyuni, Uyuni

BOLIVIE

La Bolivie a une population d’environ 9 780 000 habitants et a un taux de pauvreté de plus ou moins 60 %. La Paz est la capitale administrative tandis que Sucre est la capitale constitutionnelle du pays. Les principales activités économiques de la Bolivie sont l'agriculture, la pêche, les produits manufacturiers, les métaux et le pétrole.

Entouré par le Brésil, le Paraguay, l'Argentine, le Chili et le Pérou, la Bolivie est l’un des deux seuls pays de l’Amérique du sud à ne pas avoir d'accès à la mer, avec le Paraguay.

La Bolivie a une superficie de 1 098 581 km². Géographiquement, ce pays est divisé en cinq régions bien distinctes, l’altiplano, les Yungas, les vallées, Le Chaco et El Oriente. L’altiplano est un haut plateau au-dessus de 3 000 m qui est entouré par deux chaînes de montagnes, la Cordillère Royale à l'est et la Cordillère Occidentale et ses sommets volcaniques (tels que le Sajama qui culmine à 6 500 m d’altitude), à l’ouest. Les Yungas, se trouve au nord-est de La Paz, nous y retrouvons les Andes, mais aussi l’Amazonie avec une végétation abondante. Entre 1 500 et 2 500 m d’altitude, les vallées favorisent un climat plutôt doux et par conséquent, ces terres sont très fertiles. S'étendant sur le coin sud-est de l'Oriente, Le Chaco est une région sèche et plate, mais aussi riche en pétrole. Nous retrouvons dans cette zone une variété rare de végétations et d’animaux. La région d’El Oriente occupe 67 % du pays et aujourd’hui, cette région est l’espoir économique de la Bolivie. Elle est constituée de plaines et d’une végétation abondante. Les saisons et le climat varient énormément d’une région à une autre, tout dépend de l’altitude.



 

LES DOUANES ARGENTINES - BOLIVIENNES

Notre arrivée en Bolivie n’a pas été de tout repos. De l’Argentine, nous avons pris un autobus, à 8h30, pour nous rendre à La Quiaca, où se trouve la frontière pour traverser en Bolivie. Arrivés au terminus d’autobus, nous devions marcher 1 km avant d’arriver à la frontière, nous y sommes arrivés à 11h. Il y avait une file d’attente incroyable avant d’arriver au bureau d’immigration de l’Argentine pour avoir notre tampon de sortie. Nous nous sommes regardés avec de grands yeux ronds et nous nous sommes dit que nous n’étions pas sorties d’ici avant au moins trois bonnes heures. Nous avions tort de penser ça, car après 3h d’attente, debout au gros soleil, nous avions à peine avancé de quelques mètres. Nous supposions maintenant que nous y passerions la journée complète. Personne ne nous disait rien, nous étions des milliers de gens confus et entassés dans les files d’attente qui ne finissaient plus. Tout le monde attendait de se faire diriger, les gens voulaient des informations, mais personne n’était à notre disposition.

Après avoir fait la file d’attente pour se faire étamper notre sortie de l’Argentine, le douanier nous a dirigés dans une autre file, celle qui était parallèle à celle que nous venions de faire. Nous sommes donc retournés en arrière complètement, mais dans la deuxième file, celle de l’entrée en Bolivie. À ce moment précis, nous nous sommes dit que nous coucherions probablement ici. Nous ne voyions même pas le bout de la file qui se rendait en Bolivie.

Nous n’avons jamais vu des douanes aussi chaotiques que celles-ci. Les files d’attente s’entrecroisaient et les Boliviens se faufilaient entre elles en nous bousculant de tous les côtés, soit qu’ils nous dépassaient ou soit qu’ils n’avaient pas besoin de passer à la douane. Il y avait des gens très impatients, enragés et il y en avait qui dépassaient de partout. Nous imaginons que comme nous, les milliers de personnes de tous les âges, qui attendaient debout au gros soleil n’avaient pas mangé de la journée.

Des douanes chaotiques au plus haut point! Plusieurs gens ont marché à côté de la file d’attente, jusqu’au bureau d’immigration de la Bolivie, ont passé à côté des policiers avec un sac à dos et sont entrés en Bolivie se chercher de quoi à manger, sans avoir eu de tampon de leur entrée en Bolivie, sans s’être fait contrôler ou fouiller leur sac à dos. Pendant que Véro attendait dans la file d’attente, Neil s’est rendu, lui aussi, du côté Bolivien afin d’échanger de l’argent en boliviano et afin d’acheter des billets d’autobus pour quitter cette ville de fou en soirée, en espérant que nous aurions passé la douane avant que l’autobus parte sans nous. Vu que toutes les personnes qui étaient dans la file d’attente avec nous allaient acheter leur billet, nous avons eu peur qu’il ne reste plus de place pour nous, alors nous n’avons pas pris de chance.

Vous vous rendez compte que tout le monde allait du côté Bolivien sans n’avoir de tampon d’entrée et sans se faire fouiller, nous n’en revenions pas. C’est la première fois que nous voyons ça et nous en avons fait des douanes chaotiques depuis le début de notre voyage, mais là, c’est le comble du ridicule. La logistique des bureaux des douanes nous dépassait complètement, nous espérons que ce ne soit pas comme ça tous les jours de l’année.

Environ 45 minutes avant d’entrer dans les bureaux de la douane, le soleil s’était caché pour laisser place à un déluge. Nous avons été sous la pluie un bon bout de temps. Après 8 heures d’attente interminables à attendre debout, nous sommes enfin arrivés au bureau tout trempés. Nous avons constaté qu’il n’y avait qu’un bureau d’immigration pour ces milliers de gens qui attendaient. Les douaniers laissaient passer tous les Boliviens avant les autres, ils envoyaient promener tout le monde et ils étaient d’une lenteur et d’une nonchalance sans égal. Nous avons compris immédiatement pourquoi pendant nos 8 h d’attente la file ne bougeait qu’aux trente minutes de deux pas à la fois.

Après avoir enfin eu notre tampon d’entrée Bolivien, nous avons couru sous un vrai déluge jusqu’au terminus d’autobus, il ne nous restait pas beaucoup de temps et nous ne voulions pas le manquer. La ville était semblable à une ville d’Inde : Sale, ruelles achalandées et bouillonnant de gens qui se bousculent de tous les côtés. Nous courions sous la pluie dans la ruelle chaotique en se faufilant à travers de tous ces gens en prenant soin de ne pas glisser et de ne pas se perdre de vue. Heureusement, nous sommes arrivés à temps pour prendre notre autobus.
BIENVENIDO A BOLIVIA!




TUPIZA – 2 JOURS

Située à 208 km au sud de Potosí, dans le département de Potosí, la ville de Tupiza se trouve dans une vallée entourée par les montagnes de la Cordillère des Chichas. Ces montagnes de toutes les couleurs, rouge, beige, vert, jaune sont fantastiques.




Nous avons marché un bon 24 km dans les environs de Tupiza, les décors qui nous entouraient étaient magnifiques!






Nous nous sommes enfoncés dans un canyon rouge. Les impressionnantes parois rocheuses du canyon étaient très à pic et le chemin était assez étroit. Nous avons marché un bon bout dans ce mystérieux sentier qui devenait de plus en plus étroit.






Plus nous avancions, plus le canyon se refermait sur lui-même, resserrant le chemin devant nous. Nous nous y sommes baladés jusqu’à ce que le canyon nous ne nous permette plus d’avancer. Au bout du sentier coulait une chute qui nous bloquait le passage, alors nous nous sommes assis au pied de celle-ci un moment avant de revenir sur nos pas.

 




PROVINCE DE SUD LIPEZ – 4 JOURS

De Tupiza à Uyuni, nous sommes partis pendant 4 jours en Jeep 4 x 4 suivant les routes désertiques. Nous avons entrepris une aventure à la découverte du Sud-Lipez, une aventure qui nous a transportés jusqu’au Salar d’Uyuni. Pour cette formidable expérience, nous sommes partis avec un couple de français, un guide/conducteur et une cuisinière. Nous avions une équipe du tonnerre! Nicolas et Sabrina étaient vraiment un beau couple sympathique, le guide était formidable et imaginez, une cuisinière qui nous suivait partout où nous allions, que pour faire de la nourriture à notre belle équipe.






Aux frontières de l’Argentine et du Chili, dans le Sud Lípez, se trouve une zone de protection qui compte 7 147 km2 et qui est à une altitude moyenne de 4 000 m, la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa. Le Sud Lípez (ou province de Sur Lípez) est une des 16 provinces du département de Potosí. Dans cette réserve nous pouvons y voir des déserts, de larges étendues, de belles lagunes de couleurs au pied de volcans de la Cordillère occidentale et de beaux animaux.





La flore et la faune qui vivent dans cette réserve sont très particulières. Nous y retrouvons des espèces qui ont été capables de s’adapter aux conditions extrêmes de cet environnement. Certains animaux que nous pouvons croiser dans ce parc sont en voie d’extinction. Il y a trois espèces de flamants qui habitent les lagunes du parc, le Flamant des Andes, le Flamant du Chili et le Flamant de James.






Pour notre première nuit, nous avons couché à 3 700 m d’altitude, dans un refuge assez rudimentaire, mais plutôt bien. Notre deuxième nuit, nous avons passé la nuit à une altitude de 4 200 m. La troisième, nous avons dormi à environ 3 600 m dans un hôtel construit entièrement de sel, les murs, le sol, les lits, les tables, tout en sel. C’était assez particulier.






 Tout au long de cette formidable expérience, la température a été favorable et nos repas étaient toujours bons et variés, quoique parfois ce fût un peu trop gras, mais c’est toujours comme gras en Bolivie. Nous avons eu beaucoup de plaisir!

LE VILLAGE FANTÔME



LA LAGUNA VERDE
Au pied du volcan Licancabúr culminant à 5 916 m d’altitude, se trouve la laguna Verde (la lagune Verte) qui est à 4 500 m d’altitude. L’explication de la belle couleur verte de l’eau de cette lagune est qu’elle a une forte concentration en magnésium.



LA LAGUNA COLORADA

Située près de la frontière avec le Chili à 4 300 m d’altitude, la laguna Colorada a une superficie de 60 km² et une profondeur moyenne de seulement 35 cm. La pigmentation de certaines espèces d’algues et les sédiments de couleur rouge qui vivent dans cette lagune rendent l’eau colorée. La couleur de cette eau, riche en minéraux, va du marron jusqu’à plusieurs nuances de rouges et de roses. Ce lac, entouré de volcans, les paysages sont presque irréels.





Des milliers de flamants vivent sur cette lagune. Les Flamants des Andes viennent s’y reproduire.





Cette lagune a été notre préférée, c’était fascinant d’admirer tous les flamants qui se tenaient sur cette eau colorée. Ces oiseaux ont toute qu’une élégance, ils se déplacent avec une délicatesse et au vol, ils sont tellement gracieux.





Notre guide nous a laissé faire un bout de chemin, à pied, autour du lac. Comme ça nous étions très près des flamants, nous avons adoré les observer. Nous avons même vu des lamas et des alpagas qui marchaient tranquillement sur le bord de la lagune et en arrière d’eux, nous pouvions voir les flamants sur la lagune rosée. Le contraste était trop beau!




LAGUNA HONDA



 
LE SALAR D’UYUNI

Cette étendue de sel est située à 3 658 m d'altitude. Avec une superficie de 12 500 km2, elle constitue le plus grand désert de sel du monde avec une épaisseur de sel variant de 2 à 120 m. Ce désert de sel représente un tiers des réserves de lithium exploitables de la planète. L’estimation de lithium est de 5,5 millions de tonnes, mais le sel est composé aussi de bore, de potassium, de magnésium, de carbonates et de sulfate de sodium. La formation du Salar d’Uyuni remonte à 10 000 ans et ses dimensions sont de 150 km sur 100 km.






Lors de notre passage au Salar d’Uyuni, le désert était recouvert d’une mince couche d’eau créant un gigantesque miroir. Nous avons assisté au coucher du soleil qui a été exceptionnel. Les rayons reflétant sur cet immense miroir laissaient apparaître des couleurs de jaune, de violet, de rouge, d’orangée, de vert, de bleu…





Le paysage lunaire du désert de sel était à couper le souffle.




Le Salar d’Uyuni étant parfaitement plat, nous pouvions faire de belles photos, tout en laissant aller notre imagination, pour faire certaines illusions d’optiques très amusantes.








Nous nous sommes longtemps amusés à faire de ces photos, nous étions de vrais enfants avec une imagination débordante.



 


Un hôtel composé uniquement de sel est construit au centre du désert. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus y coucher, mais pour notre dernière journée d’expédition, notre guide nous a laissés la chance d’aller y déjeuner.






Ce matin là, nous nous sommes levés très tôt afin d’arriver à temps dans le Salar d’Uyuni pour admirer le lever du soleil. Les décors étaient fascinants, le lever du soleil était vraiment différent du coucher.






Autant le coucher que le lever du soleil dans le Salar d’Uyuni sont à voir. Nous sommes chanceux d’avoir pu observer les deux, nous avions un excellent guide et nous en étions tous ravis.

Pour le retour à notre hôtel, notre guide nous a fait monter sur le toit de la jeep 4 X4 et a mis de la musique dans le fond. Nous étions assis là-haut en écoutant la musique et en admirant pour la dernière fois le Salar d’Uyuni. Ce fut une belle dernière balade en compagnie de nos nouveaux amis, nous étions vraiment une belle gang.

 
 


UYUNI – 1 JOUR

Située à 150 km au sud-ouest de Potosí, la ville d’Uyuni, faisant partie du département de Potosí, est à une altitude de 3 670 m. Après notre excursion dans le Salar d’Uyuni, notre guide nous a laissés dans cette ville. Comme tous les autobus étaient complets pour quitter la ville ce jour là, nous avons dû y coucher une nuit et partir le lendemain matin. La ville était jolie, mais trop touristique à notre goût pour y rester plus longtemps.

4 commentaires:

  1. Allô vous deux,

    Bonne Année 2012, continuez à profiter de votre beau tour du monde que vous vivez présentement. On pense beaucoup à vous deux.
    La Bolivie est un très beau pays à visiter d'après les photos magnifiques que nous avons la chance de voir sur votre blog.
    On vous aime et vous embrasse.
    Carole et Serge xxxxx

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  2. Salut Vous deux,

    Vos photos sont magnifiques, on dirait des pros !
    Vous commencez a avoir pas mal d'expérience !
    Continuez vos récits, c'est un plaisir de voyager avec vous a chaque lecture.

    Xavier et MArie

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  3. J`aime beaucoup vos photos...c`est très intéressant de vous suivre..Continuez votre route...vous ètes super ...d`avoir fait ce très beau voyage..
    Moi j`arrive des Bahamas je suis aller voir Nathalie et André..ce sont deux bons Capitaine ..ça vas super bien..ils pensent de revenir en juin à Québec..J`ai bien aimer vivre sept jours sur un voillier..la mer..super..
    Bonne chance Véronique et Neil...on pense à vous autre.....
    Tante Micheline..Réal..xxxx

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  4. Salut Véro et Neil!
    J'ai quelques petites questions à vous poser. Nous partons dans 3 semaines en Nouvelle-Zélande. Quelles sont les meilleures places de rando selon vous? Les paysages à couper le souffle? Je lis les guides, mais il y en a tellement d'endroits merveilleux!
    Aussi, nous avons changé d'idée pendant notre trip, c,est-à-dire que nous irons au Chili et en Argentine probablement, mais en avril-mai. Quelles sont les randos les plus intéressantes à votre avis? Et les transports et les logements, ça revient à combien?
    Si vous avez le temps, écrivez-nous et aidez-nous un peu à planifier!
    Bravo pour votre site et profitez-en bien, le retour est sous peu je crois!
    Karine
    chroniquesduvastemonde@gmail.com

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Parole de Chanson - Eddie Vedder

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