PETIT RETOUR EN ARRIÈRE…
NOTRE SORTIE DU PAYS DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE
Avant de vous parler de notre visite en Uruguay, nous allons vous raconter comment s’est déroulée notre sortie du pays de la Nouvelle-Zélande pour se rendre en Argentine (avant d’aller en Uruguay). Il est important de savoir que nous avions acheté un vol, Nouvelle-Zélande direction Argentine (deux transferts à effectuer lors de ce vol). Nous avons passé trois jours à Buenos Aires, en Argentine, avant de se rendre en Uruguay pour une courte visite.
En quittant le pays de la Nouvelle-Zélande, nous avons eu des petits problèmes à l’aéroport d’Auckland, là où nous faisions qu’un simple transfert avant de quitter définitivement le pays. Les douaniers ne voulaient pas nous laisser quitter le pays de la Nouvelle-Zélande si nous n’avions aucune preuve de sortie du pays de notre destination, l’Argentine. Nous étions à Auckland pour un simple transfert et ils ne voulaient pas nous faire embarquer dans l’avion alors que nos bagages, eux, étaient déjà partis en direction de l’Argentine.
En un an de voyage, c’est le vol le plus dispendieux que nous avions payé et il n’était pas question pour nous de manquer ce vol. Il nous restait que 15 minutes avant que l’avion ne s’envole, pour trouver une connexion internet afin d’acheter n’importe quel billet prouvant que nous sortirons bel et bien du pays de l’Argentine. À l’aide de notre ordinateur, si précieux, nous avons acheté rapidement des minutes internet dans le but d’acheter un billet de bateau de l’Argentine pour se rendre en Uruguay. Nos cœurs battaient à toute allure, la main à Neil tremblait en cherchant un site internet d’une compagnie de bateau d’Argentine qui pouvait nous amener en Uruguay. Il fallait à tout prix avoir le temps d’acheter ces billets de bateau avant que l’avion ne parte sans nous. Ce vol pour aller en Argentine nous avait coûté un prix de fou alors nous ne la trouvions vraiment pas drôle.
Pendant que Neil faisait la transaction de l’achat des billets sur internet, Véronique s’est précipitée au bureau des douaniers pour essayer de trouver un arrangement avec eux et pour gagner du temps, mais ils étaient de très mauvaise foi. La loi, c’est la loi ! Finalement, Véronique a aperçu Neil au loin dans l’aéroport en courant avec l’ordinateur à la main et en s’écriant, j’ai les billets. Il est arrivé à la minute près où le douanier disait à Véronique que l’avion devait partir. Neil a montré la preuve d’achat des billets qu’il venait d’acheter, la fameuse preuve de sortie du pays de l’Argentine et ils ont enfin accepté de nous laisser entrer dans l’avion.
NOTE : Il est important de toujours lire attentivement les sites internet des ambassades du pays à visiter avant de s’y rendre afin d’avoir toute la documentation nécessaire, ce que nous faisons toujours. Cependant, il n’était mentionné nulle part que nous devions avoir une preuve de sortie afin d’entrer dans le pays de l’Argentine, mais il faut croire que pour les Canadiens, l’Argentine en exige une et nous l’ignorions. Certains pays que nous avons faits auparavant demandaient une telle preuve de sortie, mais nous étions au courant, préparés et nous l’avions en main avant d’arriver à l’aéroport car nous l’avions lu au préalable.
Maintenant, il fallait se rendre à notre embarcation au plus vite, une dame nous a escortés jusqu’à la fouille pour gagner du temps. Nous paraissions si nerveux et si stressés à cause de toute cette histoire, que les douaniers nous ont fouillés partout. Ils nous ont fait enlever nos bottes, ils ont tourné le détecteur de métal autour de nous et ils nous ont même fait passer un test de drogue en passant une machine sur nos bagages à main (un procédé pour vérifier s’il n’y aurait pas des résidus de drogue sur les bagages). Bien entendu, tout était négatif et ils n’ont rien trouvé d’anormal, mais les précieuses minutes ou secondes qui nous restaient passaient très vite et nous ne voulions pas manquer notre avion.
Nous avons couru à toute vitesse jusqu’à notre porte d’embarcation. Heureusement, nous sommes arrivés juste à temps, mais malheureusement, en courant Véronique a empiré, de beaucoup, sa blessure au mollet ; Une blessure qui est survenue dans la dernière randonnée en montagne que nous avons faite en Nouvelle-Zélande. Pendant les deux dernières journées que nous avons passées en Nouvelle-Zélande, nous étions demeurés tranquilles afin que Véro récupère et nous avons mis de la glace sur son mollet, ce qui a diminué l’enflure. En quittant la Nouvelle-Zélande, la douleur avait diminué et elle marchait de mieux en mieux, mais avec la course que nous venions d’entreprendre à l’aéroport, la douleur et l’enflure au mollet étaient revenues et c’était devenu encore pire qu’au début. Ce qui a engendré des conséquences, mais nous allons vous en dire plus dans notre prochain message, celui qui parlera de l’Argentine.
À SUIVRE...
En conclusion, par notre faute, nous avons mis l’avion en retard d’une bonne vingtaine de minutes, mais l’important, c’est que nous étions à bord de cet avion.
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URUGUAY
L'Uruguay est un pays dans la partie sud-est de l'Amérique du Sud. Avec une superficie d'environ 176 000 km2, l'Uruguay est le deuxième plus petit pays de l’Amérique du Sud, après le Suriname. Ce pays compte près de 3,5 millions de personnes, dont 1,8 million vivent dans la capitale Montevideo et dans sa région métropolitaine. On estime que 88 % de la population sont d'origine européenne.
La seule frontière terrestre de l'Uruguay est au nord, avec Rio Grande do Sul, au Brésil. À l'ouest, il touche au fleuve Uruguay, au sud-ouest, l'estuaire du Río de la Plata et au sud se trouve la partie sud de l'océan Atlantique.
Étonnant, mais vrai… Économiquement, l'Uruguay est un des pays les plus développés en Amérique du Sud. En 2011, il détient le 48e plus haut indice de développement humain dans le monde. Ce pays est réputé pour ses faibles niveaux de corruption. D’après Transparency International, l'Uruguay est classé le deuxième pays le moins corrompu d'Amérique latine, derrière le Chili. Les conditions politiques et de travail du pays, sont parmi les plus libres sur le continent. En 2009, l'Uruguay est devenu le premier pays au monde à offrir à chaque enfant qui va à l’école un ordinateur portable gratuit et l'accès à internet.
COLONIA DEL SACRAMENTO – 2 JOURS
Nous sommes restés 3 jours en Argentine, à Buenos Aires. Avant de se rendre en Terre de feu (au bout du monde) nous avons traversé la frontière de l’Argentine, par bateau tel que mentionné ci-haut, pour se rendre en Uruguay. Pendant deux jours, nous avons visité la belle petite ville de Colonia del Sacramento. Une minuscule ville si charmante et si romantique, nous avons adoré cette ville aux allures médiévales.
Située au sud-ouest de l’Uruguay et sur la rive nord du río de la Plata, juste en face de Buenos Aires en Argentine, Colonia del Sacramento est la plus vieille ville du pays. C’est l'une des plus anciennes colonies européennes dans le pays.
La ville a été fondée par les Portugais en 1680 et fut réclamée par les immigrants Espagnols qui se trouvaient à Buenos Aires, en Argentine (sur l’autre rive). Les Espagnols ont pris le contrôle de la ville vers les années 1777, mais elle a été de nouveau reprise par les Portugais, puis un peu plus tard par les Brésiliens. C’est en 1825 que la ville de Colonia del Sacramento devient la capitale du département Colonia, après que l’Uruguay ait eu son indépendance.
De nos jours, la différence est frappante et très visible entre les quartiers historiques portugais où les rues sont désorganisées et les quartiers construits par les espagnols dont les rues sont toutes orthogonales.
En 1995, la partie historique de la ville a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco pour illustrer la fusion réussie des styles portugais, espagnol et postcolonial.
Nous avons trouvé nos balades dans cette ville très romantiques et reposantes. Tant mieux, la jambe de Véro devait se reposer. Il faisait beau et chaud, nous voilà de retour dans des températures en haut de 33°C.
Nous avons séjourné dans un joli hôtel, typiquement espagnol. Les chambres étaient en haut et faisaient tout le tour d’une grande pièce commune avec un puits au centre, l’ambiance était agréable. L’endroit était très charmant et nous avions une belle chambre. Le déjeuner était inclus et nous nous faisions de bons soupers dans la cuisine dont nous avions accès. Nous avons étudié un peu notre espagnol et avons eu la chance de le pratiquer un peu. Nous nous débrouillons assez bien, nous savons demander le prix d’une chambre, demander de l’aide, demander les directions, nous savons très bien ce que nous commandons à manger, appeler un taxi… Enfin, la base du voyageur ! Nous espérons s’améliorer dans nos mois de voyage en Amérique du Sud.
El viaje continua muy bien !
Hasta luegos mi amigos !
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