NÉPAL
Le Népal est un petit pays de 29 500 000 habitants, le pays est classé dans les 10 pays les plus pauvres de la planète, le tiers de la population népalaise vit en-dessous du seuil de la pauvreté. La principale activité économique est l’agriculture, ce qui fait vivre les deux tiers de la population.
C’est au Népal que se trouve la chaîne de montagne « L'Himalaya », elle abrite les plus hautes montagnes du monde. C’est dans L'Himalaya que se retrouve les 14 sommets les plus hauts (à plus de 8 000 mètres d'altitude), dont le mont Everest (8 848 mètres) qui est le plus haut sommet du monde.
Le mont Annapurna est le dixième sommet le plus haut du monde, il comprend plusieurs sommets secondaires :
• Annapurna I : 8 091 mètres
• Annapurna II : 7 937 mètres
• Annapurna III : 7 555 mètres
• Annapurna IV : 7 525 mètres
• Gangapurna : 7 455 mètres
• Annapurna sud : 7 219 mètres
Le Népal a une faune extraordinaire et très diversifiée. Entre 1 000 et 2 700 m, nous pouvons apercevoir des pins, des pins bleus, des chênes et des châtaigniers. La zone tempérée haute (2 400 m à 4 000 m) comprend des forêts pluviales, sapins et sapins-ciguë. De 3 000 m à 4 000 m, le sapin argenté, le chêne et le bouleau sont présents. Il y a beaucoup de bambous dès qu'il fait plus humide. Il y a présence de certaines fleurs sauvages, les espèces les plus tenaces, entre 4 000 m et à la limite des neiges. Alors le décor est très changeant lors des randonnées en montagne.
_________________________________________________
Nos buts
Le tour du mont Annapurna (le col à 5 416 m d’altitude)
Le Lac Tilicho (5 000 m d’altitude)
Le camp de base du mont Annapurna du côté Sud (4 130 m d’altitude)
Nombre de kilomètres parcourus : 310 km
Nombre de jour : En seulement 18 jours !!!
________________________________________
JOUR 1
De Kathmandu à Bhulbhule (840 m)
10h d’autobusNous avons fait 10 h d’autobus pour se rendre à Bhulbhule. (Au lieu de 6h à 7h, comme il nous disait en nous vendant le ticket, mais bon !)
Nous avons couché, pour notre première nuit, dans une cabane assez rustique avec toilette extérieure, installée à l’autre bout du terrain. Il y avait une magnifique chute dans le creux de la montagne juste devant nous. L’aventure dans les montagnes ne faisait que commencer !
JOUR 2
De Bhulbhule (840 m) à Chamche (1 385 m)
7 heures de marche
20 km parcourus
Première journée de marche. C’était paisible, nous marchions d’un bon pas, à un bon rythme. Le décor était très beau, les montagnes étaient déjà assez grosses autour de nous.
De Chamche (1 385 m) à Danaqyu (2 200 m)
5h30 de marche
15 km parcourus
Nous avons couché dans un joli guest house très sympathique avec un petit foyer dans la salle à manger. Nous nous réunissions toujours avec les autres trekkeurs après chaque journée dans la salle à manger pour y boire le thé et jouer une partie de carte.
JOUR 4
De Danaqyu (2 200 m) à Upper Pisang (3 310 m)
8 heures de marche
26,5 km parcourus
Nous avons fait la rencontre d’un Belge, Loïc, il va à la même vitesse que nous, alors nous avons fait toute l’aventure dans les montagnes avec lui, jusqu’à la fin.
Ce fut une grosse journée, nous avons fait 1 110 m de dénivelée en montée.
JOUR 5
De Upper Pisang (3 310 m) à Manang (3 540 m)
(en passant par Ghyaru et Ngawal (3 800 m))
7 heures de marche
20 km parcourus
Debout : 5h30, comme à l’habitude. Ce jour là, nous marchions vers Manang.
Le chemin est de plus en plus à pic, nous sentions déjà un peu l’altitude. Nous avions de la difficulté avec notre respiration en montant, nous manquions de souffle plus rapidement qu’au début. Nos pieds étaient maintenant recouverts de « tape » pour protéger nos nombreuses ampoules et pour éviter les prochaines. Par contre, le moral était excellent!
Habituellement, les gens passent deux nuits à Manang (3 540 m), question de s’acclimater et de se reposer un peu avant la grande montée au col. Il est très important de s’acclimater à 3 500 m avant de poursuivre la montée pour éviter le mal des montagnes en haut à 5 500 m. Habituellement les symptômes ressentis du mal des montagnes sont que des maux de tête en haute attitude, mais il faut redescendre immédiatement si les maux persistent, sinon, les symptômes s’amplifient, des vomissements, des pertes d’équilibre… jusqu’à la mort. Pour éviter le mal d’altitude, il faut simplement bien écouter son corps, prendre de bonnes respirations à la montée et monter tranquillement. À partir de 3 500 m d’altitude, il est préférable de demeurer à cette altitude pendant 1 ou 2 jours et par la suite ne pas monter plus de 500 – 600 m de dénivelée par jour afin de bien s’acclimater.
Nous, pour notre acclimatation, nous avons opté de marcher ces deux journées, en respectant l’altitude, au lieu de les passer à Manang (à 3 500 m) à ne rien faire. Pour la première journée d’acclimatation, nous avons monté de 3 200 m à 3 800 m, pour redescendre à 3 300 m avant de se rendre à Manang pour coucher à 3 540 m, ce qui a donné un total de 340 m de dénivelée pour notre première journée d’acclimatation. Pour notre deuxième journée, nous avons monté jusqu’au lac Tilicho à 5 000 m pour enfin coucher au camp de base du lac Tilicho à 4 200 m. Pour se rendre au lac Tilicho, nous avons bifurqué de la route du mont Annapurna pour faire un Aller /Retour de 3 jours.
BUT # 1
De Manang (3 540 m) à To Kharka Hôtel (4 070 m)
9 heures de marche
25 km marchés (environ), mais peu de parcouru dans la bonne direction
Le sentier du lac Tilicho est moins bien indiqué que celui du tour des Annapurna. Nous avions une très bonne carte à jour et nous avons recueilli des informations auprès d’une dame avant d’entreprendre la route. Pourtant, nous nous sommes égarés en haute montagne pendant un bon 6h. En fait, les informations de la dame du village nous ont induits un peu en erreur et notre map contenait des erreurs. Les sentiers changent d’année en année à cause des nombreux éboulements.
Tous les chemins que nous empruntions avaient une fin, soit qu’ils se terminaient au bord d’une falaise, soit qu’ils étaient engloutis sous les éboulements et nous ne pouvions plus passer ou bien ce n’était que des sentiers faits par les animaux. Alors nous avons été obligés de traverser des falaises et en bas de nous, soit il y avait la rivière agitée, ou soit nous apercevions le sol à plus de 200 m en dessous de nous. Nous devions enjamber des trous, des bouts de sentier qui avait disparu du chemin, nous avons escaladé des bouts de falaise, traversé des chutes, rampé à travers la broussaille. Ce jour là, nous étions les trois résignés à coucher dehors, nous avions au moins des gouttes pour traiter l’eau de la rivière afin de la rendre potable.
Nous avons fait des choses extrêmement dangereuses pour se sortir de ce cauchemar. Nous étions impuissants face à ces grosses montagnes si puissantes. Nous devions trouver des solutions logiques, calmement, mais rapidement.
Nous avons pensé traverser la rivière, mais c’était une idée totalement folle, l’eau était glaciale et il y avait trop de courant. Nous réfléchissions tous à des solutions, nous avons fait plusieurs tentatives qui ont tous fini par échouer.
Véronique remercie énormément l’aide de Neil et de Loïc qui ont tenue sa main pendant la traversée et dans les montées des falaises toute la journée. Nous avons passé par des montagnes russes d’émotions, ce fût toute une journée, par contre, nous formions une belle équipe !
Avant que la lumière du jour ne disparaisse, nous avons essayé de rebrousser chemin afin de retrouver le sentier du début de la journée. Heureusement, nous avons retrouvé notre chemin en début de soirée. Nous n’avions pas mangé de la journée et nous n’avions plus d’énergie. Après toutes ces péripéties, nous étions bien contents de manger un bon repas bien mérité et de pouvoir dormir entre quatre planches de bois et sous un toit. La nuit n’était pas très chaude, mais au moins nous n’étions pas dehors.
Pendant cette journée, nous avons aperçu un troupeau de grosses chèvres de montagnes sauvages, elles étaient différentes de celles que nous avions déjà vues dans les autres sentiers. Le troupeau de bêtes a descendu la montagne en faisant vibrer le sol autour de nous, c’était magnifique.
Quelques heures avant de s’égarer, nous avions parlé à deux Russes qui faisaient le même trajet que nous dans la journée. Drôle de hasard, ils se sont fait induire en erreur par la même dame du village et leur carte, tout comme nous, était fausse. Ils ont raisonné comme nous et ils se sont aussi égarés toute la journée, mais eux, ils l’ont traversé la fameuse rivière, la fille avait les lèvres bleues.
JOUR 7
De Kharka Hôtel (4 070 m) au camp de base du lac Tilicho (4 150 m)
(La montée du lac Tilicho (5 000 m) 800 m de dénivelée en 3h)
8 heures de marche
20 km parcourus
Même si nous nous sommes perdus un jour auparavant en essayant de trouver le sentier qui donne accès au lac Tilicho, nous ne nous sommes pas découragés à poursuivre notre route vers le lac. À 5h30 du matin, nous étions déjà debout près à affronter le sentier du lac Tilicho.
Le sentier était très difficile, nous y marchions sur une pente assez abrupte d’environ 80 degrés. Au dessus de nous il y avait une pente d’environ 400 m de haut avec toujours des risques d’éboulement et en bas de nous au moins 300 m de haut. Lorsque nous marchions, nous avions de la place que pour un pied à la fois, un après l’autre. Par chance que nous avions gagné de l’expérience avec les hauteurs et les falaises en se perdant la veille.
En arrivant au camp de base, nous étions déjà très fatigués de toute cette route matinale. Nous avons mangé un peu avant d’entreprendre la grande montée pour se rendre enfin au lac Tilicho.
Nous avons fait une montée de 3 heures en pente extrêmement à pic. C’était très exigeant physiquement et mentalement, nous avions de la difficulté à respirer et manquions d’énergie. La montée a été pénible, nous n’avions jamais travaillé aussi fort, nous pensions s’écrouler par terre par manque d’énergie. Nous ne voulions pas lâcher, nous avons été très persévérants !
Arrivée à 5 000 m, il y avait de la neige et la température avait beaucoup diminué, mais nous continuions à marcher sans arrêt.
Nous avions un des plus beaux décors sous les yeux. De grosses montagnes enneigées, si majestueuses, exposées devant nous. Nous étions très près de la « Grande barrière » qui est une Crète complètement glacée.
Le lac Tilicho est le plus haut lac du Népal, mais aussi un des plus haut lacs au monde. Lors de notre passage, il était gelé.
Nous étions tellement fiers de nous d’être enfin arrivés au lac Tilicho!
Le sentier pour se rendre au lac Tilicho est vraiment dans les plus beaux paysages que nous avons vus et nous ne regrettons pas d’avoir continué malgré le fait que nous nous sommes égarés pour y arriver.
Nous ne sommes malheureusement pas restés longtemps au lac, nous avons été obligés de redescendre rapidement à cause de maux de tête. Nous avions tous mal à la tête, mais une fois redescendu au camp de base tout est rentré dans l’ordre. Ça nous a pris seulement 1h30 redescendre 800 m plus bas.
JOUR 8
Du camp de base du lac Tilicho(4 150m) à Yak Kharta (4 050m)
amp de base du lac Tilicho (4 150 m) à Yak Kharta (4 050 m
amp de base du lac Tilicho (4 150 m) à Yak Kharta (4 050 m
6h30 heures de marche
20 km parcourus
Nous nous sommes remis en route tôt en matinée en direction de Yak Karta afin de reprendre le sentier du tour du mont Annapurna.
Nous ne dormons pas très bien la nuit, depuis que nous avons dépassé le
4 000 m d’altitude, il est très difficile de dormir. Nous avons de la difficulté à respirer et nous nous réveillons plusieurs fois par nuit. Nous avions énormément besoin de repos, de soigner nos pieds et nos nombreux coups de soleil sur les mains, sur nos bras et dans nos cous. Cependant, nous nous encouragions et nous gardions la forme pour continuer. Le paysage était toujours magnifique !
En marchant dans les montagnes, nous avons croisé de jolis villages montagnards avec de belles petites maisons en pierre de style Tibétaines. Nous avons vu des chutes incroyablement hautes, nous puisions notre eau dans ces chutes ou dans les rivières que nous croisions et nous la traitions avec des gouttes pour la rendre potable. Nous avons traversé des ponts suspendus très hauts tout le long de notre parcours. Nous avons vu tant de choses magnifiques, des troupeaux de chèvres, des yaks, des chevaux sauvages et des paysages inoubliables !
En arrivant au village, nous avons fait notre petite routine, nous avons joué aux cartes en buvant un bon thé.
POUR VOIR NOS DERNIERS JOURS DANS L'HIMALAYA, CLIQUEZ SUR 09 - NÉPAL (SUITE...) DANS "CARNET DE VOYAGE" SUR LE CÔTÉ DE LA PAGE.
Wow, c'est vraiment génial de vous lire. Le Treck a l'air difficile, mais aussi il a l'air d'en valloir vraiment la peine. C'est un défi que vous allez vous souvenir tout le long de votre vie!
RépondreSupprimerMagnifique photos!
Bonne continuation
Roxanne
Merveilleuse expérience de vie, de superbes photos, un très beau défi, un souvenir inoubliable.
RépondreSupprimerBon repos
Carole xxxxx
le reste du périple est à suivre, mais c'est vraiment des décors incroyables et bien plus!!!
RépondreSupprimerWoW nous sommes maintenant accros des montagnes et nous en ferons plusieurs, c'est certains!!!
Les prochaines seront des sommets dans tous les continents!! Un jour l'Everest lui même, pourquoi pas, Véro a été d'une forme exemplaire, je tiens à le préciser, une femme de courage qui n’a jamais céder au but premier!!
Moi, je tenais très bien la route!!! Donc, le prochain but (après le tour du monde) probablement de haute montagne à travers les continents, car rien ne vaut le sentiment d'accomplissement, une fois au sommet, c’est incroyable!!! Toutes ces beautés sous nos yeux, nous en voulons plus, encore plus, toujours plus !!!
Wow, vous m'impressionnez beaucoup, je suis très fier de vous!
RépondreSupprimerJe suis soulagée que tout est rentré dans l'ordre quand vous vous êtes perdus, ouf que d'émotions!
C'est vraiment une expérience inoubliable pour vous, félicitation!
Jo xxx
Bravo à vous deux!
RépondreSupprimerJe constate que vous avez bien apprit votre leçon sur le MAM. Par contre votre réçit du 6ième jour m'a donné des frissons!!! Prenez soins de vous. Je vous accompagne régulièrement. Votre infirmière... Brigitte