JOUR 9
De Yak Kharta (4 050 m) à Thorang Phedi (4 450 m)
(Plus Aller/Retour au camp de base du col (4 850 m))
4h30 heures de marche
17 km parcourus
Après seulement 3h30 de marche, nous sommes arrivés à Thorang Phedi en fin d’avant-midi. Dans l’après-midi nous avons fait un Aller/Retour au camp de base du Thorang pass qui était à 500 m plus haut. Car demain, nous avons 1000 m de dénivelée à monter, alors en montant de 500 m et en redescendant dans la même journée, demain, nous serons bien acclimatés pour notre passage au col « Thorang Pass », l’un des plus hauts cols du monde.
En soirée, à notre retour au village, il y tombait une belle petite neige fine, le décor était féérique ! Il y avait des chevaux blancs sauvages qui trottaient sous la neige et des gros yaks noirs partout. Nous nous sommes bien reposés pour avoir beaucoup d’énergie afin d’attaquer le Thorang Pass demain.
JOUR 10 – PASSAGE DE THORANG PASS
BUT # 2
De Thorang Phedi (4 450 m)/Thorang Pass (5 416 m)/Mukinath (3 800 m)/Jomsom ( 2 713 m) pour enfin coucher à Ghasa (2 010 m)
6h30 de marche
16 km parcourus
1 000 m de dénivelée à la montée et 1 650 m à la descente
Km parcourus en Jeep la 1ière Jeep : 20 km en 2 heures
Km parcourus en Jeep la 2ième Jeep : 30 km en 3 heures
Nous nous sommes levés à 3h du matin pour commencer la montée, de 1 000 m de dénivelée, vers le Thorang Pass à 5 416 m d’altitude, car nous devions traverser le col avant 9h00 a.m., après les nuages couvrent rapidement les lieux. Nous avions nos lampes frontales bien allumées afin d’éclairer le sentier, nous avions des petits yeux fatigués, mais nous étions encouragés d’arriver au col sous peu. Nous avons eu la chance de voir un beau lever de soleil en montant, c’était de toute beauté.
Tout a bien été, nous n’avons ressenti aucun symptômes face à l’altitude, nous avons marché, comme toujours, d’un bon pas.
Nous avons été les premiers à arriver au sommet et vu qu’il avait neigé toute la nuit, ce sont nos pieds qui ont tracé le chemin au sommet.
C’était très excitant d’être les premiers à arriver en haut et d’y mettre les premiers pas dans la neige.
À notre arrivée au Thorang Pass, nous avons eu un moment d’euphorie, un sentiment intense d’accomplissement nous a envahi, ce sentiment ne se décrit pas vraiment, il se gagne. Nous étions très fiers de nous, encore une fois, d’avoir travaillé si fort.
Tous les gens qui sont arrivés après nous étaient fous de joie d’être enfin à
5 416 m d’altitude, il planait une agréable atmosphère.
Vu que notre petite équipe (Nous deux, Loïc (le Belge) et un Espagnol) se sentait en pleine forme et que nous ne ressentions aucun malaise, nous avons décidé de prendre un bon thé en altitude avant de redescendre. Nous avons passé une bonne heure à contempler le paysage à 5 416 m d’altitude avant de faire une descente de 3h30 en pente très à pic.
Nous avons descendu 1 650 m de dénivelée d’un coup. Nos genoux n’en pouvaient plus de descendre, sans parler de nos hanches, de nos pieds et de tous nos petits muscles de notre corps.
Lorsque nous sommes arrivés à Mukinath, le beau sentier s’est transformé en route de chemin de terre où circulaient des gros camions, ce n’était plus intéressant d’y marcher. Lorsque les camions passaient à côté de nous, un gros nuage de poussière se formait et nous étouffait, ce n’était pas très agréable. Nous avons décidé de faire un bout de ce chemin en jeep.
Les transports au Népal ne sont vraiment pas évidents et les routes n’ont plus d’ailleurs. La jeep a pris 2 heures pour faire seulement 20 kilomètres (De Makinath à Jomsom). La route était dangereuse, elle zigzaguait sur le bord de la falaise, nous avions de la difficulté à voir le sol tellement c’était haut. Nous nous agrippions et serrions les dents à chaque virage.
Les transports au Népal ne sont vraiment pas évidents et les routes n’ont plus d’ailleurs. La jeep a pris 2 heures pour faire seulement 20 kilomètres (De Makinath à Jomsom). La route était dangereuse, elle zigzaguait sur le bord de la falaise, nous avions de la difficulté à voir le sol tellement c’était haut. Nous nous agrippions et serrions les dents à chaque virage.
Une fois arrivés à Jomsom, le conducteur nous dit que nous devions prendre une autre jeep pour continuer plus loin, car lui ne pouvait nous apporter plus loin. Au Népal, il y a des syndicats, chacun a son tronçon de route et les conducteurs sont presque toujours en grève.
Alors après des heures d’attentes infernales à se faire diriger dans tout plein de directions, nous avons enfin trouvé une autre jeep. Cette jeep pouvait nous rendre qu’à Ghasa, vu les syndicats, c’est comme ça. Le conducteur s’improvisait des chemins, au lieu de conduire sur les routes, où il y avait des risques d’éboulement, des fois il conduisait plutôt sur le bord de la rivière, mais ce n’était pas une route. À plusieurs reprises, il a traversé la rivière, il y avait de l’eau jusqu’en haut des roues de la jeep, c’était assez épouvantable.
À chaque fois que nous regardions le chemin improvisé devant nous, nous nous disions : « Ce n’est pas vrai, c’est une blague, nous ne passerons jamais ! » Finalement, nous réussissions toujours à passer. Lorsque nous passions sur les routes où il y avait des risques d’éboulement, nous contournions fréquemment de grosses roches dans le chemin qui s’étaient détachées justement de la paroi rocheuse. Nous avons fait 30 kilomètres en 3 heures et nous n’étions pas fâchés d’arriver à Ghasa.
Notre but, c’était de se rendre à Tatopani pour y passer la nuit, mais les transports étaient tellement compliqués et nous devions toujours changer de transports aux 30 kilomètres à cause des syndicats, c’était infernal ! En plus qu’ils chargent le gros prix aux touristes pour ces transports. Bref, nous avons dû passer la nuit à Ghasa.
JOUR 11
De Ghasa (2 010 m) à Tatopani (1 200 m)
4 heures de marche
13 km parcourus
Nous pensions nous rendre à Tatopani en jeep, question de passer les quelques kilomètres du sentier très désagréables à marcher. Nous nous sommes rendus où il fallait prendre la jeep qui nous conduirait là-bas, mais en arrivant sur les lieux, nous nous sommes fait bloquer le chemin par une grève. Personne ne pouvait passer, le syndicat était là.
Une dame a essayé de nous faire embarquer dans un autobus, mais le conducteur ne voulait pas prendre la chance de nous y embarquer de peur de se faire tabasser son autobus par le syndicat s’il nous voyait à l’intérieur. En conclusion, nous avons marché 4 heures dans le chemin poussiéreux, mais au moins il n’y avait pas de camion qui passait à côté de nous.
Nous sommes arrivés à Tatopani en début d’après-midi, nous y avons déniché un splendide guest house avec un grand jardin, un très bel endroit pour refaire le plein d’énergie. Nous avions une belle chambre avec douche et toilette à l’intérieur. WOW grand luxe ! Nous y avons séjourné 2 jours pour se reposer avant de faire l’ascension du camp de base, mais aussi pour faire un gros lavage.
JOUR 12 – REPOS À TATOPANI (1 200 M)
En ouvrant la porte de notre chambre, nous étions déjà dans le jardin ensoleillé, tout était parfait pour un repos bien mérité.
Nous avons profité des hot springs qui s’y trouvaient, nous avons bien mangé, bien dormi, nous étions enfin prêts pour l’ascension du camp de base.
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